Equipe

Nicolas Diguet, chorégraphe

Photo : Jérémie Pontin

Après une formation de musicien qui marquera son approche artistique, Nicolas Diguet est diplômé en danse contemporaine au CNSMD de Paris ainsi qu’en informatique à l’Université Paris VI.

Repéré par l’ADAMI dont il fut l’un des Talents Danse, ses choix artistiques sont guidés par la rencontre tout en gardant également certaines fidélités : avec Christian Bourigault à ses débuts, plus tard avec Kirsten Debrock et notamment avec Jean-Claude Gallotta.

Au Centre Chorégraphique National de Grenoble, ce dernier le convie à participer à sa création autour de Serge Gainsbourg et Alain Bashung, l’Homme à Tête de Chou. Plus tard c’est encore autour d’oeuvres musicales, l’Histoire du soldat de Stravinsky et l’Amour sorcier de De Falla qu’ils collaborent. Dans leur collaboration, Jean-Claude Gallotta lui confie son propre rôle dans sa reprise internationale de Daphnis é Chloé. Au CCN de Grenoble, Nicolas assure également un très grand nombre de missions artistiques et pédagogiques sur le territoire tant au niveau amateur qu’à destination des professionnels.

C’est d’ailleurs le goût pour ce territoire qui l’incite à installer la Compagnie Kay, créée avec Ximena Figueroa, à Grenoble. En son sein, ils élaborent Bailamos ?, duo participatif construit comme une invitation à la danse interrogeant la place de celle-ci à travers la culture colombienne et française. II y poursuit également son travail de diffusion artistique de territoire comme à travers des créations pour amateurs et de la sensibilisation.

Chorégraphe, pédagogue (titulaire du Diplôme d’Etat de professeurs de danse contemporaine), Nicolas Diguet est également toujours danseur-interprète.

Ses rencontres artistiques l’amènent à travailler avec Maud le Pladec (directrice du CCN d’Orléans) Rachid Ouramdane (de nouveau au CCN de Grenoble), Robert Swinston (au CNDC d’Angers), mais aussi avec le comédien Jacques Gamblin et les chorégraphes Raphaël Cottin, Frederike Hunger et Jérome Ferron, Gilles Verièpes, Emilio Calcagno, Nicolas Hubert, Faizal Zeghoudi, Mathieu Heyraud, Nicolas Maloufi, Christophe Garcia, Valérie Rivière…

Dans son désir de partage et de transmission, Nicolas Diguet intervient aussi pour les entrainements réguliers du danseur de structures comme le Ballet Preljocaj, la Compagnie Gallotta, les CCN de Caen, de Grenoble ou le Pacifique-CDCN de Grenoble.


Ximena Figueroa, chorégraphe

A l’âge de 9 ans, elle intègre l’Instituto Colombiano de Ballet où elle étudiera toutes les danses folkloriques de son pays mais aussi la danse classique. Devenue professionnelle, elle intègre le Ballet de Cali et y découvre entre autre la danse contemporaine.

Elle continue son parcours chorégraphique à Cartagena de Indias dans la compagnie naissante d’Alvaro Restrepo et de Marie-France Delieuvin et participe à la création du centre de formation à la danse El Colegio del Cuerpo. Ses liens avec la France se renforcent suite à cette expérience et à plusieurs tournées dans l’hexagone, et elle décide de venir s’y installer.

Après la présentation d’une création personnelle en solo au festival Montpellier Danse, elle intègre la compagnie de Jean-Claude Gallotta au Centre Chorégraphique National de Grenoble.
C’est alors une collaboration artistique riche et longue de 20 années qui se met en place. Dès lors elle participe à toutes les créations de la compagnie, parcourt les scènes du monde entier et fait partie des interprètes de référence du chorégraphe.

Dans son parcours, elle travaille également avec des artistes comme Amy Garmon et la plasticienne Nadia Lauro à Berlin ou encore le mettre en scène Moïse Touré.

Avec Nicolas Diguet, elle fonde à Grenoble la Compagnie Kay comme terrain de jeu pour leurs projets. Ensemble ils créent Bailamos ? présenté en France et en Colombie.

Titulaire du Diplôme d’Etat d’enseignant de la danse, elle développe un travail de pédagogie et de sensibilisation chorégraphique vers des publics de tous horizons.

En parallèle, dans une recherche d’équilibre à ce travail quotidien du corps, elle se tourne vers le Qi Gong médicale et la médecine traditionnelle chinoise, porte ouverte sur la conscience et l’énergie.


Bruno Maréchal,
danseur-interprète,
chorégraphe sur
Un pas plus loin

Photo : Paul Callet

Né en 1991, Bruno Maréchal est un danseur, interprète, pédagogue et chorégraphe grenoblois.

À l’âge de 5 ans, Bruno saute à pieds joints dans la danse.
Repéré par Cathy Cambet, il intègre l’Album Cie où il participera à différents spectacles jusqu’à l’âge de 18 ans.

Il poursuit ses études en intégrant la formation professionnelle Coline à Istres dirigée par Bernadette Tripier où il rencontre différents interprètes et chorégraphes.

En 2012, nourri de deux années de formation, il intègre le Centre Chorégraphique National de Grenoble dirigé par Jean-Claude Gallotta.
Il y rencontrera différentes œuvres tel que Le Sacre Du Printemps, Yvan Vaffan, My Rock… À ce jour il collabore toujours avec le Groupe Emile Dubois de Jean-Claude Gallotta.

Dans son parcours professionnel, Bruno Maréchal rencontre d’autres artistes qui l’ont nourri: Christian Ubl (Hansel et Gretel) , Yoann Bourgeois (Fugue Vr) , Nicolas Diguet et Ximena Figueroa (Ruées…), Sylvain Groud (Come a live) , Julie Callet (QCM), Raphaël Cottin (La Chauve-souris).

Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur en danse contemporaine, Bruno Maréchal met un point d’honneur à dédier une place importante à la pédagogie dans sa carrière professionnelle d’artiste.


Pauline Sarrazin,
danseuse-interprète

Danseuse de formation depuis ses 4 ans, elle entame d’abord en conservatoire en région parisienne, ensuite, elle effectue 5 ans de sport étude en danse à Paris au sein des formations professionnelles Rick Odums puis à l’école supérieure chorégraphique contemporaine ACTS. 
En 2015, elle danse au Palais de Tokyo avec l’Opéra de Paris pour le projet “Thé rabbit”, par Jeremy Belingard. 
Depuis 2016,elle chorégraphie et danse avec la Cie Marbelle, qu’elle co-dirige. 
Elle rejoint en 2017 “Extinction des feux” de la Cie Laetitia Arnaud, l’année suivante, elle rejoint le projet “World youth forum” en Egypte pour le Beirut Contemporary Ballet. 

En 2020 elle collabore avec le Label Balam music et lance son projet musical et chorégraphique Apauline, son premier concert sera en février 2023 à Micadanses à Paris. 
En 2021, elle rejoint la Cie le contre poinG, pour la pièce Macbeth, dans laquelle elle incarnera Lady Macbeth au festival Off d’Avignon 2022. 

En 2022, elle participe au spectacle de la Cie Tout en vrac “Le dernier driving avant la fin du monde” puis elle rejoint la Cie Kay dans le cadre de leur création tout terrain “Ruées”.
Et enfin, en 2023, Pauline dansera les 2 prochaines créations de la Cie Ateka: “Notre Boléro” et “1,2,3…Yuri”.


David Pagnon,
traceur (parkour),
danseur-interprète


Benjamin Croizy,
créateur lumière et son

Musicien de formation et touchant tour à tour aux différents métiers liés à la musique (composition, interprétation, son, vidéo,…), Benjamin Croizy s’investit plus particulièrement depuis 2002 dans la création et la régie lumières pour des formations musicales, puis depuis 2009 pour des compagnies de spectacle vivant. Alternant régie générale, création lumières ou composition musicale, il travaille avec la compagnie Kay depuis sa création en 2017.

Collaborations actuelles :
Jean-Claude Gallotta (danse) depuis 2011
Soleo (musique et danse) depuis 2012
Fleur Lemercier (marionnette) depuis 2018
Oh et puis m… (théâtre) depuis 2019
À corps dissidents (théâtre) depuis 2020
Tancarville (danse-théâtre) depuis 2022
Kikeï (danse-théâtre) depuis 2022


Jeanne Coudurier,
vidéaste


Alice Guerraz,
plasticienne, scénographe

Alice Guerraz, née en 1981, est artiste plasticienne, scénographe et illustratrice. Elle vit et travaille à Grenoble. Dès 2000, elle intègre la compagnie d’art vivant les Mauvaises Herbes, sous la direction de Patrick Le Coustumer. En 2006, elle obtient son DNSEP à l’École supérieure d’art de Grenoble. La rencontre avec François Deck, Joël Bartholoméo et Catherine Contour marque ses choix artistiques qui s’inspireront notamment de l’art relationnel, du mouvement Fluxus et de la notion de sculpture sociale de Joseph Beuys. 

À la sortie de ses études, elle est invitée en résidence à l’Alliance Française de Garoua au Cameroun. Elle y propose un dispositif de « Maison d’édition pour tous » qui se matérialise autour d’une case transformée à cet effet et du matériel disponible (chutes de papier, journaux périmés, stylos, etc.) Ouverte chaque jour pendant une année, la maison d’édition a proposé aux habitant.es enfants et adultes de devenir auteur.es. 365 fanzines ont ainsi été édités.

À son retour en France, elle travaille avec un groupe d’ancien.nes étudiant.es de l’Ecole supérieure d’art de Grenoble à la concrétisation d’un projet de post-diplôme autogéré : Post-Off. Durant une année, elle co-invente avec Gabrielle Boulanger, Christophe André, Marie Moreau, Emilie Ibanez et Sarah Babin une année de post-diplôme alternative. C’est pour elle un espace de recherche artistique, et elle s’intéresse aux liens entre la création par les enfants et la pratique du « Do It Yourself » du mouvement Punk. 

En 2013, elle crée Enfanzine, une maison d’édition de fanzines pour enfants. Ce projet s’ancre à la Villeneuve de Grenoble et propose à des enfants et des adolescents de vivre une expérience littéraire, de l’imagination à la publication. En son sein, elle crée la revue Talkiewalkie constituée d’articles réalisés par des auteurs enfants, et met en relation des artistes et des enfants.

Elle conçoit Enfanzine comme un centre de protection de l’imaginaire. Dans ce cadre, elle anime des ateliers de fabrication de fanzines et met en scène les dessins des enfants dans un petit théâtre de papier mobile. Ses interventions prennent place dans l’espace public et auprès de nombreuses écoles, bibliothèques et crèches.

De 2016 à 2022, invitée par Joël Batoloméo et Antoinette Ohannessian, elle conçoit et anime les workshops EDITE à l’ESAG de Grenoble. Elle accueille également des étudiants d’écoles d’art en résidence à Enfanzine, et les accompagne dans la création de fanzines pour enfants. Elle collabore avec Sarah Babin – graphiste équitable et l’Atelier Fluo, imprimerie associative, pour l’édition de tous les livres et autres supports d’Enfanzine.

Alice Guerraz est régulièrement invitée par diverses structures dont le CCN2, le Pacifique-CDCN, le MAGASIN ou encore le festival Fanzine Camping.

En 2019, elle fonde la Maison d’édition des Timides avec les artistes Charlotte Gomez et Thomas Martin, et travaille à la mise en scène des textes édités.

Elle est l’auteure de plusieurs fanzines dont le Cahier de Divagation, Méthode pour devenir dyslexique, Les baleines aiment les artistes, Un porte-avion à soi, SOS Dino, Manifeste Timide, Les montagnes sont Punkes.